UNE NOUVELLE ÈRE
Texte de JOLGA

La terre est un laboratoire
Une expérience illusoire
La terre est devenue la foire aux fantasmes, aux exutoires
Une expérience où l’on regrette
Où l’on découvre où l’on éjecte
Chacun le doigt sur la gâchette
Le monde change

Une nouvelle ère.
Mutant le temps fait muter l’homme à chaque instant
Mutant le temps fait muter l’homme.

L’écart entre les peuples et la distance avec nos ancêtres
Annoncent une nouvelle ère, une multitude de nouvelles façons d’être,
L’entonnoir se resserre, nous annonce un nouvel univers,
l’avenir sera celui des Mutants

Une nouvelle ère.
Mutant le temps fait muter l’homme à chaque instant
Mutant le temps fait muter l’homme.


L'ÉVEIL
Texte de JC

Dans l'éternité des nuits et des jours, la solitude au détour, ton amie veille.
Impassible et rassurante, en son coeur mille merveilles
Sa peau d'ébène chaude et lisse appelle la caresse
Sans cesse son oeil hypnotise, électrise,
Particules satellisées, envoie des signaux,
Apaise ton âme avide de sensations.
Perds toi sur le canal, echo fractal d'un monde idéal.

Elle m'assiste, pris dans la matrice choisis ton vice.
Victime consentante, telle est la sentence.
Danseuse virtuelle, telle est ton apparence.
Pression passive et le sang pulse
L'esprit endormi et les sens en éveil
Le film defile et c'est moi qui suis en veille
Perds toi sur le canal, écho fractal d'un monde idéal.

Un jour critique, changer d'optique,
Retrouver l'homme las des sens, chercher l'essence,
Avancer l'esprit aiguisé, le destin doit s'accomplir sans nuire.
Respirer, respecter, parer, réparer
Dans l'harmonie des sphères. Faire et laisser faire,
Tracer son chemin comme l'on fait nos pères, mais à notre manière,
Sans haine ni gêne, devant ou derrière la scène.
Briser le cercle du vice, au dessus se hisser,
Traversant la glace, oubliant les complexes
Vider sa mémoire, changer de peau
Prêt pour le combat..........................


LE FLOU DE L’HOMME
Texte de JOLGA

C’est le flou de l’homme, à l’intérieur, dehors, dedans.
La limite entre toi et moi est chaude
Et je ne sais plus si c’est toi ou moi qui pense
Une sorte de frontière entre nos deux danses,
Je me cherche dans tes univers,
Tant de choses pour réveiller, tant de proses anti-sommeil,
D’énergie pour éviter le vide obscur des yeux fermés.
C’est une chance à savourer, précieuse et riche
Nous mélanger pour retrouver le regard pur.

Refrain

C’est l’enfer qui attend au détour sans recours,
Les yeux en sang, le regard porté vers l’avant,
Le temps nous pousse, chacun son propre chant
Même si parfois le sang coule encore
Coule dedans ou coule dehors, il n’y a pas d’autre choix
Et je te serre.

***

Je cherche à rejoindre nos deux bouts
D’un bout à l’autre, nous sommes toujours debout
Et le reste est de plus en plus doux
Face à face depuis nos deux sphères
Ensemble le voyage est de moins en moins flou,
Je laisse à l’autre le droit de satisfaire les nécessités de son âme
Et de ses airs mélodies d’unique et de mystère
Je ne saurai jamais à quoi tu penses
Et c’est ainsi que j’aime la danse.

Je te laisse dans tes univers.


UNE FLEUR
Texte de JOLGA

Au fil du temps au gré du vent et de toutes ces années
Une fleur se meurt, en pleurs, puis renaît
Et si la douleur en son cœur lui fait oublier
Toutes ses raisons d’être, les flammes et les quêtes,
Elle vit aujourd’hui et que jamais elle ne regrette.

Précieuse, chaleureuse, offre ses parfums, sulfureuse
Pardonne et bourgeonne encore plus fort
Jusqu’à ta prochaine mort.

Une seule vie et tant de mort à vivre pourtant,
Elle se pardonne et se donne
Libre de vivre la somme
Des pures joies et des pures peines.

Où coule le sang même en dedans, personne d’épargné
Pas même le temps, face aux tourments de tout digérer.
A l’intérieur, dans tous les cœurs, je crois deviner
Une fleur qui meurt, en pleurs, puis renaît.


UNE POUSSIÈRE DANS L’ŒIL
Texte de JOLGA

C’est un enchantement,
Une caresse du vent,
Un clin d’œil subtil, une synchronicité,
La puissance d’un instant
Le cadeau d’une larme
Un flou irréel dans l’âme du vivant.

Une poussière dans l’œil
Et je n’ai plus que mes larmes. (bis)

Tout aussi puissant
Qu’une vague dans l’océan
De nos esprits si forts mais qui se soumettent pourtant
A la nature des choses
Aussi simple qu’une dose de vent et de sable.

Une poussière dans l’œil
Et je n’ai plus que mes larmes. (bis)

Refrain

En un battement d’cils
La machine subtile
Déréglée d’un geste habile
Nous sommes tous sur le même fil.


LES MOTS
Texte de JOLGA

Tous les maux qui m’entourent et me tordent les tripes
Ne me laissent que jusqu’au jour avant qu’ils ne me rattrapent
En échange de ces maux M.A.U.X
Je glisse sur la feuille les mots M.O.T.S
Et je me retrouve enfin libre d’errer sans penser
Libre de regarder, de sentir, d’écouter, de goûter
Sans bugger, sans bugger.

Dans les airs, je me sers des mots comme un remède à mes souffrances
Et dans tous les sens se mélangent en jouissance
Le rouge et le blanc, le sang sur la compresse comme un soulagement
Le noir et le blanc, les mots qui me vident et m’invitent
Aux voyages, aux images, me soulagent.

Je me vide et m’envole, quitte les maux M.A.U.X
Mon cœur est libre et les mots M.O.T.S
Guident mon âme vers le calme…
Guident mon âme.


LE BON COTE DES CHOSES
Texte de JOLGA

J’ai passé tant de temps à regretter tout en cherchant le bon côté des choses
Le vent balaie les feuilles
Mais l’arbre est scellé dans le sol et jusqu’à devenir le cercueil
C’est lui qui porte de la sève au deuil.

Le cœur se punit lui même de ce qu’il n’ose accomplir et parfois quand il ose
Il a du mal à subir les épines de la rose et se retrouve à souffrir
comme si le bonheur ne se vendait qu’en doses.

Du mal à dire, du mal à faire, du mal à se sentir bien dans l’enfer de soi-même
Si je ne m’aime pas moi-même, qui le pourra ?
Et je veux et je pense accorder à outrance trop d’honneur aux souffrances
Qui ne sont que des fantômes, des apparences.

Refrain

Et je voudrais… lâcher le contrôle
Je voudrais flotter puis changer de rôle,
Quitter la prison de mes angoisses, de mes désirs,
Devenir aussi libre que la chute d’une pierre
Détachée de la montagne, des idées qui limitent l’envol
Lâcher… le contrôle.

***

Puisque le vent est libre et que je suis aussi vivant que l’oiseau, que la mélodie de son chant
Et que rien n’est assez mort pour mériter être enterré
Tant que le souffle est court ou long, il y a toujours une raison.

Je passerai tout mon temps à refuser dorénavant les douleurs sans raisons,
Les soumissions de l’âme, les fracas de tous ces blâmes
Et je redonne à la liberté, la danse chaude et lisse de sa flamme.


N.P.B
Texte de JC

Ce soir, à l'heure où les hommes circulent d'un pas pressé je suis rentré.
Dans la tête une seule idée, retrouver les miens ceux du 18 eme et de Nanterre.
Dans la paix se rassembler, braver le froid, la pluie, l'obscurité
Entre quatre murs trop proches j'ai mis mes plus beaux habits, ceux du dimanche.
Les yeux perdus au fond du miroir, sans peur, ni désespoir
Croire au mirage de la liberté, mes frères à mes cotés.

Refrain

Maquiller le crime, masquer la haine
Dans la Seine, d'étranges sirènes.

***

Dehors, la bête attend son heure.
La peur et la rumeur c'est son pain quotidien.
L'ordre et la sécurité ses maîtres chiens.
Quand à l'horizon le spectre de la guerre se profile
Facile de s'immiscer dans l'esprit servile du fonctionnaire docile
Paré du masque de la civilisation, prêt a toutes les exactions
Cracher sa haine, du sang glacé dans les veines
Ivresse animale, soeur de frustration
A l'ombre d'un peuple endormi.


SEUL ET UNIQUE
Texte de JOLGA

Ce à quoi je pense n’est que le reflet de ma différence et les mots sont complexes
Pour illustrer la science de l’homme et de ses déficiences, autant que ses souffrances.

Je résiste, je persiste et j’insiste
Le voyage est unique,
Le bonheur est au coin d’une rue sombre et enfumée
Enflammé dans le cœur de l’ombre et de l’obscurité.

Ding Dong…. Ding Dong…

Si parfois l’image et les mots nous encensent et que le sens est à outrance caché en souffrances
Les blessures perdurent, l’apparence est dompteuse, l’allure d’une existence, le goût de l’absence.

Je résiste, je persiste et j’insiste
Le voyage est unique
Le bonheur est au coin d’une rue sombre et enfumée
Enflammé dans le cœur de l’ombre et de l’obscurité.

Ding Dong…. Ding Dong…

Un rire, une larme, un sourire de l’âme, l’énergie du souffle intérieur
Dans le silence sommeille la vérité, l’écorce renforce la peur et les atrocités,
Incité à gruger, à tricher, seul le reflet nous est montré.
L’enfer de la solitude est pire, entouré d’un amour fardé,
Seul le reflet nous est montré.

Seul et Unique je m’en irai
Seul et Unique je m’en irai


NOS POUMONS ET LA SCÈNE
Texte de JOLGA

Ce n’est pas la peine ce soir d’allumer la télé
Trop de peines concentrées dans un boîtier,
Je n’ai pas le blindage
Si je monte le son, c’est pire, je redescends de mon nuage
J’préfère le soir
Sa fumée d’or me donne l’espoir
Quand du public montent les énergies positives.

Ce n’est pas la peine ce soir d’allumer la télé
Je brise les chaînes, il est l’heure de s’activer,
Sortir de sa cage.
Si je monte le son, c’est pour voler au dessus des nuages.

Refrain

Pour tous les hommes, je souhaite qu’ils puissent rencontrer
La fumée s’échapper de la salle
Et sentir le son et la chaleur remplir nos veines,
Nos poumons et la scène.

***

A nous de voir, quelle sera l’issue de ce soir,
Une issue magique, devenons acteurs,
Plus jamais spectateurs.

Pour tous les hommes, dans la dignité
Que l’on puisse enfin partager l’amitié
Car nous sommes bien peu
Alors voici, mon ultime vœu.


Refrain